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LES ALYSCAMPS

Les Alyscamps (« Champs Élysées ») ont été, de l’époque gallo-romaine à la fin du Moyen Âge, l'une des plus prestigieuses nécropoles d’Occident. Dès la fin du IVe siècle, les Alyscamps et le cimetière de Trinquetaille doivent leur célébrité au martyr de Genest, saint arlésien, décapité en 303 .  Au fil des siècles ce lieu devient si renommé que de nombreuses personnes souhaitent y être enterrées, à l’instar des évêques d’Arles Une collégiale et plusieurs églises s’y installeront durant le Moyen-âge et la nécropole devient une étape importante du pèlerinage de Compostelle.

 

Le site actuel se présente sous la forme d’un alignement de tombeau et de fouilles du site paléochrétien. Vous pourrez admirer le monument des consuls érigé en l’honneur des édiles municipaux morts lors de la peste de 1721, la chapelle funéraire de la famille des Porcelets, et la chapelle de la Genouillade toutes deux édifiés au XVIéme .

 

  • Pour l’année jacquaire 2010, l’Association APCA , a marqué l’évènement par la plantation d’un charme planté au bout de l’allée des Alyscamps.

 

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  • Le 17  Avril 2015 une plaque a été posée à l'entrée des Alyscamps:    KM 0

         des voies : compostelle GR653 - Domitienne 653D -Aurélienne 653A

         A noter que les Alyscamps lieu emblématique du pélerinage est aussi                                      l 'aboutissement de la voie Nord vers Compostelle et Genève via Gillonnay.

 

         A l'occasion de cet évènement , l'association jacquaire                                                      PACA -CORSE, à l'origine de cette action a envoyé une                                                                        délégation, à pied depuis Aix - la mairie d'Arles est à                                                                             remercier pour sa collaboration spontanée.

 

LE CLOÎTRE  SAINT-TROPHIME

La décoration de ce cloître (12e-14e s.) offre de remarquables sculptures, dont certaines sont peut-être dues à des artistes ayant oeuvré à Saint-Gilles. (chapiteaux à feuillage ou historiés).  On remarquera en particulier les chapiteaux et les magnifiques piliers d'angle de la galerie Nord (à gauche en entrant). Ceux de la galerie Est, bordée par le réfectoire, évoquent la vie du Christ, ceux de la galerie Sud celle de saint Trophime. La galerie Ouest aborde quant à elle des thèmes provençaux comme sainte Marthe et la tarasque. Depuis la galerie Sud, vous découvrirez le cloître, la salle du chapitre, la nef de l'église et son robuste clocher. Des dimensions comparables à ce cloître,  ne se retrouvent que dans les cloîtres du Thoronet, de Sénanque ou de Montmajour.Chaque année en décembre, le cloître sert de cadre à la foire aux santons. 

 

 Différentes  périodes de construction, ont donné deux styles différents pour les galeries : le style Roman  pour les galeries nord et est, et le style gothique pour les galeries ouest et sud.

 

Il est  inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des monuments romains et romans d'Arles depuis 1981.  ( Ces dernières années le cloitre a fait l'objet d'une rénovation qui a permis de nouvelles découvertes) .

AMPHITHEATRE (ARENES)

L’amphithéâtre d’Arles fut construit par les romains entre 80 et 90 après J.C., il est l’un des plus célèbres édifices de cette époque et il est aussi l’un des mieux conservé. Construit sur le même modèle que le Colisée de Rome, cet amphithéâtre pouvait accueillir 21 000 spectateurs. D’une longueur de 136 mètres, le monument est classé au vingtième rang des plus grands amphithéâtres romains. 

 

Durant le Moyen-Âge, face aux nombreuses menaces et pour protéger les habitants, l’amphithéâtre fut transformé en une grande forteresse dans laquelle plus de 200 habitations et 2 églises furent construites. 

 

Ce n’est qu’au XIX° siècle que l’on décida de rendre à ce grand monument sa fonction première : accueillir de grands évènements. On y organisa alors de nombreux spectacles, mais surtout des courses de taureaux.

 

Plus récentes que celles de Nîmes, les arènes d'Arles transformées en forteresse aux 5e et 6e s. (elles ont conservé de leur affectation médiévale deux tours, dites «tours sarrasines») , qui  nous sont parvenues dans un bon état de conservation. Elles sont aujourd'hui le cadre de corridas, de courses camarguaises et de spectacles de variétés. 

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